Mille sabords !!

Le plus haut pont routier de la planète

Les chiffres de tous les records…

- Longueur : 2.460 mètres
- Largeur : 32 m
- Hauteur maximale : 343 m, soit 20 m de plus que la Tour Eiffel
- Pente : 3,015 %, en montée N-S (sens Clermont-Ferrand – Béziers)
- Hauteur de la plus haute pile (P2) : 245 m
- Hauteur des pylônes : 87 m
- Nombre de piles : 7
- Longueur: 342 m
- Nombre de haubans : 154
- Poids du tablier d’acier : 36.000 tonnes, soit quatre fois la Tour Eiffel
- Volume de béton : 85.000 m3, soit 206.000 tonnes
- Coût de la construction : 400 millions d’euros
- Garantie de l’ouvrage : 120 ans
Le Pont de Millau est le plus haut viaduc du monde. Il domine la vallée du Tarn, au sud du Massif central. Le viaduc fait partie de l'autoroute A75, qui relie Paris à la Méditerranée via Clermont-Ferrand, et permet de contourner la ville de Millau qui, jusqu'à présent, était réputée pour ses impressionnants bouchons routiers à chaque départ et retour des vacanciers en été.

Ce viaduc comporte un tablier en acier conçu pour supporter une chaussée à quatre voies qui s'étend sur 2.460 mètres.

A son point le plus élevé, la chaussée est suspendue à 270 mètres au-dessus du Tarn. Le tablier est soutenu par sept piliers de béton dont la hauteur atteint 343 mètres, c'est-à-dire plus que la Tour Eiffel. De fait, le pont a été réalisé par le groupe Eiffage, déjà constructeur de ce célèbre monument parisien. Quelque 205.000 tonnes de béton ont été coulées pour ériger les piliers et les supports. Le tablier métallique pèse à lui seul 36.000 tonnes, soit l'équivalent de cinq Tours Eiffel.

20 mois pour assembler 36.000 tonnes d’acier

La construction du viaduc de Millau a fait appel à la plupart des techniques de pointe utilisées dans le monde des travaux publics. Jusqu’alors, aucun chantier n’avait réuni en un seul lieu un tel concentré de technologies. Laser, GPS, translateurs, coffrages autogrimpants, enrobé spécifique, béton hautes performances et autres matériaux innovants ont servi d’instruments à la réussite d’un ouvrage hors du commun.

Grâce à un bureau d’étude belge !


Ce viaduc, qui est partout présenté - et les médias français ne s’en privent pas, on les comprend - comme un emblème du savoir-faire français, est en fait partiellement l’oeuvre d’un bureau d’étude belge. C’est, en effet, la société liégeoise Greisch — que les Liégeois connaissent bien pour avoir réalisé, notamment, le pont de Wandre et le pont autoroutier de la liaison E40-E25 — qui a mis au point la technique du « lançage ». Ce procédé consiste à pousser au dessus du vide, à l’aide de vérins hydrauliques, le tablier du pont préalablement assemblé sur la terre ferme, soit un des éléments les plus délicats de la construction.

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